18/10/2017

Octobre, mais Novembre


Eugene Kirchner - Novembre, 1896
Eau-forte et aquatinte




Piotr Ilitch Tchaïkovski - Les Saisons, op. 37, n°10 : Octobre - Chant d'automne 
Daniil Shafran, violoncelle
Mis en ligne par Margo Beloved






C'est l'automne, notre pauvre jardin s'effeuille, 
Les feuilles jaunies volent dans le vent... 
Alexis Tolstoï (en épigraphe de ce morceau) 




Et les chats prennent des vacances d'automne, de retour à la mi-novembre. En attendant prenez soin de vous, on ne sait jamais ce qui peut arriver.

17/10/2017

Entre chien et loup : la Néva


Nikolaï Nikanorovitch Doubovskoï - Le soir à Saint-Pétersbourg
Source

15/10/2017

L'art de la mémoire : 1937


Anonyme - 2 СТРАЙТ / 2 STRAIGHT
Affiche soviétique, 1937
Source




Ce duo, dont le nom de scène reprend phonétiquement en russe le two straight anglais, faisait des démonstrations de mnémotechnie, qui devaient plutôt tenir de la magie mnémotechnique (1) que de l'ars memoriae. Ici une affiche pour une représentation à l'Académie des arts du théâtre de Léningrad en 1937.

Que cette année-là soit aussi celle de la Grande Terreur ne peut être que le fruit d'un hasard objectif en lecture à l'aveugle.


(1) Il en existe plusieurs procédés, voir par exemple celui d'Aimé Paris.



14/10/2017

Une semaine de l'estampe (7) : l'art de la mémoire


Mme Chat et Agrippine, Lodève, 4 octobre 2017




Toutes les estampes de cette semaine sont exposées jusqu'au 7 novembre au Musée de Lodève, ceci est une publicité gratuite.




Claude Mellan - Statue antique de marbre d'Agrippine sortant du bain haute de 4 pieds au palais des Tuilleries 
(des Statues et bustes antiques des maisons royales, 1ère partie)
Imprimerie royale, 1679
Burin



Cette Agrippine n'est pas aussi célèbre que la Sainte Face en un seul trait de burin, mais elle est bien plus problématique. D'abord, si elle a jamais été aux Tuileries, elle n'y est plus. Aujourd'hui aux Tuileries c'est une autre Agrippine par Doisy (1685), presque contemporaine donc de l'estampe de Mellan. Pourtant c'est encore une autre Agrippine, sculptée par Maillet en 1861, qu'Atget a photographiée aux Tuileries entre 1920 et 1927 - elle a depuis été déplacée au Mont Valérien. Bon. Mais en tout état de cause, aucune de ces deux Agrippine ne sort du bain.

L'Agrippine de Mellan, elle, ne ressemble pas vraiment au marbre antique conservé à Compiègne (comparez les drapés, par exemple).



Agrippine Mazarin, ou Julia Mammea, dite aussi Mnémosyne, Ier-IIème s. EC
Château de Compiègne, Salle des colonnes
Marbre
Source



Mais elle ne ressemble pas non plus à la copie qui se trouve dans le parc (les drapés, toujours). 




Anonyme - Mnémosyne ou Agrippine ou Julia Mamméa,
Copie du XIXème siècle, d'après l'Antique
Parc du château de Compiègne



Alors, trois statues, vraiment, ou la libre interprétation du graveur ? Je donne ma langue au chat.

Et puis quelle Agrippine au fait ? S'agit-il d'Agrippine l'aînée, dont Cyrano de Bergerac fit une sanglante héroïne baroque...



CORNÉLIE.

Madame, cependant Tibère vit encore.


AGRIPPINE.

Attends encor un peu, mon déplorable époux
Tu le verras bientôt expirant sous mes coups,
Et ravi par le sort aux mains de la Nature,
Son sang à gros bouillons croître à chaque blessure !
Son esprit par le fer, dans son siège épuisé,
Pour sentir tout son mal en tous lieux divisé,
Entre cent mille éclairs de l'acier qui flamboie,
Gémissant de douleur, me voir pâmer de joie,
Et n'entendre, percé de cent glaives aiguës,
Que l'effroyable nom du grand Germanicus !...
Qu'il est doux au milieu des traits qu'on nous décoche
De croire être offensé quand la vengeance approche !
Il semble que la joie au milieu de mes sens
Reproduise mon coeur partout où je la sens;
Pour former du tyran l'image plus horrible,
Chaque endroit de mon corps devient intelligible,
Afin que toute entière en cet accès fatal,
Je renferme, je sente et comprenne son mal ;
Usurpant les devoirs de son mauvais génie,
Je l'attache aux douleurs d'une lente agonie ;
Je compte ses sanglots, et j'assemble en mon sein
Les pires accidents de son cruel destin ;
Je le vois qui pâlit ; je vois son âme errante
Couler dessus les flots d'une écume sanglante ;
L'estomac enfoncé de cent coups de poignard,
N'avoir pas un ami qui lui jette un regard,
S'il pense de sa main boucher une blessure,
Son âme s'échapper par une autre ouverture ;
Enfin, ne pouvant pas m'exprimer à moitié,
Je le conçois réduit à me faire pitié.
Vois quels transports au sein d'une femme offensée
Cause le souvenir d'une injure passée !
Si la Fortune instruite, à me désobliger
M'ôtait tous les moyens de me pouvoir venger,
Plutôt que me résoudre à vaincre ma colère,
Je m'irais poignarder dans les bras de Tibère,
Afin que soupçonné de ce tragique effort,
Il attirât sur lui la peine de ma mort ;
Au moins dans les Enfers j'emporterais la gloire
De laisser, quoique femme, un grand nom dans l'Histoire ;
Mais le discours sied mal à qui cherche du sang.
Cyrano de Bergerac - La mort d'Agrippine (oui, ça finit mal) Acte III scène I



...ou de sa fille, Agrippine la jeune,  plus sobre mais tout aussi malchanceuse chez Racine ?




Racine - Britannicus, Acte I sc. I
Mis en ligne par Parcours Littéraires



Et puis, de toute façon, comme le disait un expert...



Aubin Louis Millin - Description des statues des Tuileries, 1798, p. 102





...mais là, c'était à propos de la statue de Doisy, qui représente peut-être Plotine et non pas Agrippine. On s'y perd avec toutes dames romaines plus ou moins impératrices, sans compter que la statue de Compiègne c'est peut-être encore...





 Buste de Julia Mammea 
Palazzo Nuovo, Musei Capitolini, Rome



Julia Mammea, qui parvint au trône, contrairement aux Agrippine, mais mourut elle aussi de mort violente, dans un coup d'état militaire. Les Romains adoraient les coups d'état militaires.

Ou encore, est-ce enfin Mnémosyne - déesse de la mémoire et mère des muses ? On a peut-être donné son nom, parmi d'autres, à cette statue simplement parce qu'elle a l'air de se recueillir tout aussi bien que de sortir du bain ?

Mnémosyne, ça me plaît bien, pour une statue dont on ne se souvient ni de qui l'a faite, ni d'où elle vient, ni finalement de qui elle représente. La mémoire, c'est tout à fait ça.








13/10/2017

Une semaine de l'estampe (6) : yeux noirs, chansons grises


Eugène Carrière - Marguerite Carrière 
Lithographie





Reynaldo Hahn - Sept chansons grises, 1887-1890
Chantées par Rachel Yakar
Mis en ligne par GilPiotr



D'Eugène Carrière, déjà.

12/10/2017

Une semaine de l'estampe (5) : sans paroles


Giambattista Tiepolo - Magicien assis devant un autel fumant et quatre personnages, ca 1757 
(des Scherzi di fantasia)
Eau-forte




 Détail

11/10/2017

Une semaine de l'estampe (4) : le retour des enfants perdus


Albrecht Dürer - Le Christ aux limbes, de la Grande Passion, avant 1511
Gravure sur bois



Chez mes grands-parents, dit M. Chat, il y avait ce vieux recueil d'images religieuses, dans la veine sulpicienne fin XIXème, au temps où des missions couraient les villages pour tenter vainement de les rechristianiser. Quatre grandes planches rotogravées. Le Paradis, où on avait l'air de s'ennuyer ferme. Le Purgatoire, plutôt cool et reposant, on s'y promenait sous des bosquets, l'inconvénient c'est qu'on était obligé d'en sortir un jour ou l'autre - ma grand-tante Philomène était une spécialiste des neuvaines pour les âmes du Purgatoire, elle connaissait tous les morts du village qui y séjournaient. L'Enfer, beaucoup plus intéressant, là au moins il y avait de l'action. Et, suprêmement angoissants, Les Limbes.

On y voyait le Christ, enveloppé d'un élégant suaire, poser un pied prudent dans un espace nuageux d'où émergeaient des têtes d'angelots sans corps, pareils à ces minuscules chérubins de cire qui, posés sur du coton jauni sous une cloche de verre, trônaient sur les cheminées de mes grand-tantes ou pendaient aux murs décrépits des chapelles de cimetières. Le Grand Culpabilisateur qui avait fabriqué le bouquin avait évidemment confondu le Limbe des Pères (ou des Patriarches), celui de la gravure de Dürer, avec le Limbe des enfants morts sans baptême.




Détail



Le Limbe des Pères, c'est le réduit dont on voit l'entrée en bas à droite de la gravure. On y a enfermé tous les justes  (1) morts entre le péché originel et l'an 33 après J.C. (2) date à laquelle JC, précisément, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers (3) pour les libérer : c'est cette descente que décrit Dürer.



Détail


J'aime beaucoup l'espèce d'autruche, probablement le gardien en second du réduit.

Donc, dès 33, si l'on s'en tient aux articles de foi, les pères étaient tirés d'affaire. Mais, comme il arrive souvent, en fermant une prison on en a rouvert une autre, celle des enfants morts avant le baptême. Ici, un bref rappel de théologie catholique.

Dans un premier temps les Pères de l'Eglise (Saint Augustin, en fait) estimaient que ces enfants allaient directement en enfer : pas de baptême, pas de salut. Après une rapide réflexion est venu ce correctif : ils n'étaient condamnés qu'au plus léger des châtiments infernaux (bien sûr qu'il y a une gradation, voyez chez Dante). A partir d'Abélard (1079-1142) les théologiens ont précisé ce qu'était ce châtiment : les mioches sont simplement privés de la vision béatifique de leur Dieu. Et donc, vers la fin du XIIème siècle (4) on a réalisé que, si l'enfer est conçu pour faire vraiment souffrir le pécheur, il est difficilement soutenable - et cela pourrait même prêter à confusion - d'y maintenir des innocents qui ne souffrent pas ou si peu. On a donc conçu ce lieu : Limbus, la Lisière - la lisière de l'enfer, mais ce n'est déjà plus tout à fait l'enfer, même si on y reste (restait ?) pour l'éternité.

Se sont ensuivis neuf siècles d'intense réflexion théologique, avec quelques zigzags (par exemple, les Jansénistes sont contre les Limbes, pour eux les mioches vont en enfer, point final) jusqu'à ce qu'enfin les instances responsables décident de baisser définitivement la grille sur les Limbes des enfants, le 19 janvier 2007 (5).

Que s'est-il passé alors, dans les nuages de coton où pâlissaient les angelots de mon vieux livre ? A-t-on entendu, ce 19 janvier au soir,  la sonnerie de fermeture ? Est-ce que le gardien est passé en répétant Messieurs on va fermer, au revoir comme dans The Waste Land  (6) : 


?





Michel Polnareff - On ira tous au paradis, 1972
Mis en ligne par sdup




 
Détail


(1) Quant à savoir qui est juste et qui ne l'est pas, c'est une autre histoire, à voir avec le Dieu de l'ancien testament - qui n'était pas un tendre.

(2) On dit maintenant 33 EC, pour ère courante, ce qui évite de parler à tout bout de champ de J.C. Pour avant J.C. on dit AEC, Avant l'ère courante.

(3) C'est le texte du Symbole des Apôtres.

(4) A noter que c'est à peu près à la même époque et toujours à Paris sur la rive gauche que, selon Jacques Le Goff, on inaugure le Purgatoire.

(5) Plus précisément, dans une formulation diplomatique, lesdites instances constatent qu'on des raisons théologiques et liturgiques solides "d'espérer" que les Limbes n'existent pas, voir ici au paragraphe 102

(6) T. S. Eliot, The Waste Land, II, A game of chess. Messieurs on va fermer
Messieurs on va fermer

'Soir, Bill. 'Soir, Lou. 'Soir, May. 'Soir, Bob. A la prochaine.
Bonsoir.  Bonsoir. Bonsoir.
(Dans la traduction de Pierre Leyris).

10/10/2017

Une semaine de l'estampe (3) : duo, frugal, et une disparue


Pablo Picasso - Le repas frugal, 1904
Eau-forte et grattoir sur zinc
Via Ma petite Médiathèque



C'est une des premières eaux-fortes (la seconde ou la quatrième, selon les sources) réalisées par Picasso, juste après que Ricardo Canals lui ait réenseigné la technique. La plaque de zinc avait déjà été utilisée par Joan González, un autre familier du bateau-lavoir. Regrattée par Picasso, on peut encore y voir des traces du travail de González, dans le coin supérieur droit.

Les personnages et le climat sont ceux de la période bleue, l'homme ressemble fort au personnage du Repas de l'aveugle de 1903 - le premier titre donné à cette estampe était L'aveugle. La femme pourrait être Madeleine, une des premières compagnes parisiennes de l'artiste, Madeleine dont personne n'entendit jamais plus parler et dont Picasso ne révéla l'existence qu'en 1968 à Pierre Daix (1).

Les premières épreuves furent tirées par Eugène Delâtre; puis Ambroise Vollard fit aciérer la plaque pour faire presser encore 277 estampes incluses dans la série des Saltimbanques en 1913. On en vole encore.








(1) "Devant un remarquable portrait de profil qu'il n'arrivait pas à retrouver jusque-là parce que le carton s'était encastré dans le cadre d'un des tableaux de sa collection, il déclara à Pierre Daix (2) «C'est la Madeleine...» puis, voyant sa surprise : «j'ai failli avoir un enfant d'elle... Tu me vois avec un fils de soixante-quatre ans ?» " 
Pierre Cabanne, Le siècle de Picasso, 1 la naissance du cubisme, 1881-1912, rééd. Folio-essais 1992, pp. 228-229.

(2) Pierre Daix, Picasso créateur, Paris 1987.

09/10/2017

Une semaine de l'estampe (2) : lui-même, tout, zinc détruit


Camille Pissarro par lui-même, 1890 
Eau-forte, 2ème état
Gallica/BnF





Tout est bon à dessiner, tout.
Camille Pissarro, Lettre à son fils Lucien, 25 juillet 1883






Loÿs Delteil - Le peintre graveur illustré (XIXe et XXe siècles), Tome 17
Paris, Chez l'Auteur rue des Beaux-Arts, 1923 
Camille Pissarro, n°90

08/10/2017

Une semaine de l'estampe (1) : actualités, Goya


Francisco de Goya - Otras leyes por el pueblo / D'autres lois pour le peuple
Eau-forte et aquatinte
Planches supplémentaires pour Los Disparates (ou Los Proverbios)
L'Art, 1877 



On peut s'en faciliter la compréhension en chantant ceci ou en  chantonnant cela, au choix.

07/10/2017

Le greffe : j'attendrai



Lindsey Kustusch - It’s Fine, I’ll Wait, 2015 
Huile sur panneau
Source

05/10/2017

Potrait craché : Jansson


Eugene Jansson - Autoportrait, 1901

04/10/2017

L'art de la chute : Carpelan/Lloyd


Harold Lloyd - (7 min. 34 de)  Safety last, 1923
Mis en ligne par ElusiveAtSeventyTwo





Si, comme Harold Lloyd, on s'agrippe
à l'horloge, l'aiguille indique toujours
la demie. Si on lâche prise,
l'acteur terrifié tombe sans fin
et seul un cri nu emplit les rues. 
Tourne ton regard au loin – tu vois encore
la chute, tu chutes toi-même avec lenteur : 
tu fais un pas invisible de plus vers le moment
où tout le trafic cesse un instant
puis file ensuite à flot, intact.

Enfin la fatigue ménage une fente dans le non-dit
avec un petit tournevis, et quelques mots
suintent, comme la résine, l'humidité et le sang,
puis tachent le papier comme un drap
jeté sur le corps aux mains ouvertes.

Enfin, enfin les mots suintent,
si lourds de silence et d'âge,
comme s'ils étaient eux-mêmes des corps presque oubliés
aux ailes cachées, retombées,
comme des écussons sur les pages – enfin ! enfin !
Bo Carpelan - L'année, telle une feuille, 1989
trad. française de Pierre Grouix
Edition Grèges, 2004



Pierre Grouix a également produit une traduction légèrement différente pour une édition complète des poésies de Carpelan (à paraître), traduction qu'on peut lire ici.

Bo Carpelan (1926-2011) est un poète finlandais de langue suédoise. 

03/10/2017

Le bar du coin : ensuite, tout s'enchaîne (Godard, encore)



Jean-Luc Godard - 2 ou 3 choses que je sais d'elle, 1967
Mis en ligne par e8rul4





Quelquefois, réédition d'un billet dont la vidéo avait disparu (les vidéos, c'est comme le café, ça passe).

02/10/2017

Une semaine suisse (7) : pas vu Pajak


Frédéric Pajak - L'humide gaieté
Dessin pour Le Temps, 2012




Et donc, en suivant les bords du Léman, en passant par Rolle sans avoir vu Godard, on a laissé Pully sans voir l'expo Pajak. On l'a seulement su en arrivant à Sion. parce qu'il y a des librairies à Sion - il y avait même une librairie avec, dans un rayon tout en bas bien caché, la collection entière des Cahiers dessinés. Avec La véridique histoire des compteurs à air.






Même que c'est Pajak qui est allé voir Cardon dans son île sur la Loire, comme le dit Alain Paire, pour le persuader de la rééditer.

Et donc. Finalement, pour conclure. Non.

On n'a pas vu Pajak.



par Frédéric Pajak










Le tome 6 du Manifeste incertain est paru en septembre dernier aux éditions Noir sur blanc.





Et, en même temps aux même éditions, Un certain Frédéric Pajak, entretiens avec Christophe Diard.










Frédéric Pajak, écrivain et dessinateur franco-suisse, a créé dans Martin Luther, l'inventeur de la solitude (1997) puis surtout avec L'immense solitude avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese, orphelins sous le ciel de Turin (1999) une forme qui lui est propre, où écriture et dessin se conjuguent non pas sur le mode de l'illustration, mais  sur celui de l'écho. Un écho plus ou moins distant, une distance plus ou moins angoissée, une angoisse diffuse qui est la signature de la mélancolie.

01/10/2017

Une semaine suisse (6) : Les transports du dimanche (Tanner, encore)



Alain Tanner - La salamandre, 1971 : Les trams genevois (Jean-Luc Bideau, Jacques Denis)
Mis en ligne par Nico Aloko